Un œil à l’affut des coulisse(s)
Il en va ainsi de certaines rencontres ; elles sont fondatrices, destinées au temps long, avec ou sans espace. La rencontre avec Jean-Louis Fernandez est une rencontre de jeunesse au festival Chalon dans la Rue où nous avons tous deux débuté. Il traquait déjà les instants à immortaliser. Le regard profond, l’œil vif, la gentillesse chevillée à son grand corps fin. Là, accompagnés de quelques camarades, pardon par avance pour celles et ceux que je n’aurais pas cité.e.s (Lili, Betty, Myriam, Olivier, Smooz, Fleur, …), nous avons su que, chacun à notre manière, nous nous attacherions à défendre les artistes et les œuvres. Lui, un boîtier photo en bandoulière, s’est attaché à documenter de ses images quelques trente années de vie théâtrale.
Apprentissage(s)
C’est sa Bourgogne natale (il est né à Gueugnon en Saône-et-Loire dans une campagne profonde) qui l’aiguille à Chalon-sur-Saône. “À Gueugnon, c’est l’usine ou le foot. Soit tu rentres à 14 ans au centre d’apprentissage à l’usine, soit tu joues au foot.” Une professeure de dessin repère son talent et lui conseille une nouvelle option dessin tout juste ouverte au lycée de Chalon-sur-Saône, ville de Nicéphore Niépce,
