Un temps d’avance
Nous l’avions rencontré lors de l’édition 2006 de la Fête des Lumières, l’AS 236 titrait “Quand la lumière commence à raconter la ville”. Nous avions alors salué la finesse de la programmation de cette édition, le florilège d’œuvres présentées, le passage du foisonnement événementiel à des choix artistiques. Julien Pavillard préside de nouveau à la destinée de cet événement. Il l’avait quittée en 2009, est revenu en 2020. La richesse de son parcours – développement de l’entreprise familiale ETC Audiovisuel à l’international, direction artistique de la Fête des Lumières, création d’œuvres et montage de projets dans les festivals du monde entier avec Congo Bleu – font de lui l’homme de la situation au moment précis où la Fête des Lumières doit évoluer vers un événement durable.
La question de la nécessité du virage artistique et culturel, afin d’éviter la surenchère événementielle, a toujours été au cœur de vos préoccupations. Quelles sont les principales évolutions de la Fête des Lumières ces dernières années ?
Julien Pavillard : Il était nécessaire de transformer ce grand rendez-vous. C’est un très beau challenge. Nous avons la confiance totale des élu.e.s pour œuvrer