Le Mans Sonore se spatialise

Une biennale (foi)sonnante

La troisième édition de La Biennale internationale du son s’est déroulée en janvier 2024. La Ville du Mans entendait en faire le carrefour incontournable de la création et de la recherche autour du son, porté par l’écosystème Manceau qui s’est développé de longue date autour de l’Université du Maine dans le domaine de l’acoustique, puis de l’École supérieure d’art et de design pour le design sonore, et enfin de l’ITEMM pour les métiers de la musique.

L’éclectisme de la manifestation est à cette image : concerts, conférence internationale de l'AES, arts de la rue, installations sonores, performances, … Nous avons ainsi pu retrouver les sculptures électroniques de Peter Vogel, pionnier de l'art sonore interactif, au côté de créations plus contemporaines comme l’étonnante installation (dé)concertante Truce de Robin Meier et Ali Momeni.

La mélopée d’un chanteur de dhrupad (musique traditionnelle du nord de l’Inde) accompagnée par des ondes Martenot stimule ici trois moustiques qui accordent indépendamment leur bourdonnement à ces sons. Relayées par des capteurs piézo, ces trois voix électroniques entrent par intermittence en résonance les unes avec les autres, selon la capacité naturelle des insectes à synchroniser

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