De l’art nouveau à l’hologramme
Au Grand Palais Immersif, un “Éternel Mucha” est mis à l’honneur sans qu’y figurent les œuvres originales de l’artiste. Déjà inauguré en début de saison dernière avec l’exposition Venise révélée où nous nous baladions dans les plans de la sérénissime, le Grand Palais Immersif réitère et propose à la commissaire Tomoko Sato (conservatrice de la Fondation Mucha à Prague) d’inventer un dispositif pour nous plonger dans l’œuvre d’Alfons Mucha, peintre et affichiste tchèque à l’héritage indiscutable, fer de lance de l’art nouveau en son temps. Tour d’horizon artistique et technique d’un genre lui aussi nouveau.
Parmi les lecteur.rice.s de l’AS, celles et ceux qui savent que l’Opéra national de Paris a abandonné, post-pandémie, son projet de deuxième salle sur le site de Bastille (pourtant programmé lors de la conception du projet mais jamais livré) savaient peut-être que ce lieu allait associer le Grand Palais aux expérimentations immersives. Mais ne nous y trompons pas, cette forme immersive ne s’inspire pas des spectacles lumineux et de mappings en vogue, entresorts contemporains, héritiers de ceux du XIXe. Il s’agit là d’une recherche sur toutes les formes d’immersion,