L’événement breton réduit la voilure
Pris en étau entre l’inflation des coûts et une fréquentation atone, le festival de musique Panoramas mise désormais sur un format réduit pour trouver l’équilibre. Ses organisateurs veulent reprendre le contrôle de la logistique, des finances et de l’empreinte carbone de cet événement qui se tient depuis 25 ans à Morlaix. Ils espèrent ainsi mieux ancrer le projet dans son territoire finistérien, sans sacrifier la diversité artistique.
À l’heure des premiers pas de danse, certain.e.s spectateur.rice.s du festival Panoramas se sont assis.es en silence. Le soleil à peine couché, vendredi 22 septembre, 150 personnes ont pris place dans la salle obscure de La Salamandre, un cinéma associatif posé au bord de la Baie de Morlaix. Sur l’écran, elles ont vu une médiocre pièce de théâtre interrompue par un gardien de nuit mal luné. Ce garçon aux accents ingénus s’appelle Yannick et il prête son nom au film de Quentin Dupieux projeté en ouverture de l’événement breton. Yannick exige donc d’être diverti. D’une audace impayable, cet homme, qui en veut simplement pour son argent, est envoyé promener par les trois histrions, trop pressés de continuer à dérouler leur piètre prestation. Aussi décide-t-il de prendre tout le monde
