Que la lumière soit
Article rédigé en partenariat avec le Laboratoire Arts & Technologies de Stereolux
Héritiers des courants esthétiques qui les précèdent, les artistes numériques ne dérogent pas à la règle quand il s’agit d’utiliser la lumière. Dans le cadre d’expositions ou de spectacles, naturelle ou artificielle, qu’il s’agisse d’une installation monumentale ou d’un modeste pixel, la lumière continue de fasciner ceux.celles qui se sont donné.e.s pour mission d’en appréhender les multiples facettes, d’en questionner l’origine ou de jouer avec notre perception. Une ambition qu’accompagne l’usage créatif des outils numériques à disposition, tout en mettant à l’épreuve leur imagination, et la nôtre.
Source de toute vie, la lumière est aussi source d’inspiration. Élément fondamental de notre développement, biologique et cognitif, elle est non seulement nécessaire à la vie (la nôtre et celle des espèces avec qui nous cohabitons) mais également nécessaire à notre perception. C’est donc naturellement qu’elle est l’instrument de tous les arts visuels. Depuis les fresques pariétales jusqu’aux clairs-obscurs des peintres flamands, dans les vibrations des impressionnistes ou le mouvement des cinétiques, la photographie ou encore le cinéma, la lumière est présente, à la fois médium et média, matière et révélateur. Devenue plus facilement