Le far° a lieu tous les étés à Nyon, en Suisse romande, au bord du Lac Léman, depuis bientôt quarante ans. Ce festival d’arts vivants, largement axé sur le soutien à l’émergence, s'intéresse aussi depuis longtemps aux enjeux environnementaux et climatiques. Il vient notamment de lancer un projet de fonctionnement global inspiré de la permaculture, sous l’impulsion de sa nouvelle directrice, Anne-Christine Liske.
Pour elle, placer les transitions écologiques et sociales au cœur d’un projet artistique et culturel est devenu une évidence, une exigence même. Mais lorsque Anne-Christine Liske a pris la tête du far°, elle n’a pas découvert une page blanche concernant la prise en compte des problématiques environnementales. “La direction précédente était déjà engagée sur ces sujets. Je m’inscris donc dans une continuité, dans une direction. Cependant, la situation est encore plus urgente aujourd’hui. Il est important que les arts vivants intègrent ces questions puisque le propre de ces derniers est de pouvoir apporter des connaissances et des sensibilités avec toujours cette possibilité de transmettre un message et une pensée aux publics, notamment sur l’écologie”, défend-elle. Celle qui est passée par le Théâtre Vidy-Lausanne où elle était directrice adjointe des projets artistiques mais aussi par le