La gestion infernale d’un gros festival

Hellfest : l’exception qui confirme la règle

Il serait très optimiste de notre part d’arriver à couvrir un tel sujet sur un seul article, tant les thématiques sont nombreuses et variées.
Néanmoins, il serait également dommage de ne pas s’intéresser à l’un des plus beaux exemples de réussite de ces 20 dernières années en matière de festival de musique amplifiée, survivant à deux années d’annulation consécutives.
Voilà pourquoi cet article se divisera en deux parties, publiées sur deux numéros successifs de l’AS.
Nous aborderons dans cette première partie les aspects logistiques et humains, ainsi que la régie générale et les différents postes clés de la production exécutive sur site.

Pourquoi le Hellfest ?

Pour resituer le contexte, précisons qu'il existe à l’heure actuelle en France plusieurs festivals ayant réussi à s’installer dans le paysage culturel français avec une empreinte forte. A l’image des Vieilles Charrues, du Main Square, des Eurockéennes, de Solidays, de Rock en Seine, des Francofolies, et de bien d’autres, le Hellfest est un festival de musiques actuelles, nécessitant une mise en œuvre technique conséquente et exigeante.

Mais au-delà de la programmation musicale, nous nous trouvons ici devant une entité toute singulière, regroupant un nombre incroyable de métiers du monde de l’art (sculpteurs, designers, ferronniers, artistes plasticiens…), et du

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