Toutes les photos sont de © Jean-Louis Fernandez
Au Grand Palais Éphémère, les Rimini Protokoll, emmenés par Stefan Kaegi, invitent à une immersion dans le labyrinthe infernal des grands chantiers contemporains. Intelligent et ludique, son dispositif révèle, en huit stations, les enjeux de chacun et les différents étages de réflexion. L’espace, imaginé par Dominic Huber, complice de toujours, bat au rythme des situations. Conçu pour être exploité in situ, c’est-à-dire déployé dans tous les espaces d’un théâtre, il s’inscrit avec fluidité dans ce nouveau grand espace dit “éphémère” mais que nous imaginons durable, déposé sur le Champ de Mars au pied de la Tour Eiffel.
Mécanique de(s) chantier(s)
Gant, charlotte, masque. C’est ainsi que le public est accueilli dans le hall traversant du Grand Palais Éphémère. Sacs déposés, nous pénétrons dans l’enceinte et apercevons un écran géant, masqué par les dessous d’une tribune, avant d’être affectés à un groupe. Stop. Immersion dans un chantier de construction. Grue, Algeco®, gravats, casques, tribunes, bois, briques, … Casque audio vissé aux oreilles, et bob blanc sur la tête, on nous prévient d’un début imminent en nous invitant à nous asseoir.
Nous sommes la main d’œuvre, une des