AS n°238 – Août 2021

Voilà l’été, les salles ouvrent à nouveau et à toute vitesse. Les masques tombent (ou presque), la crise sanitaire semble devenir un paysage contrôlé (ou presque) grâce à la vaccination ; le monde du spectacle, inquiet, se réanime prudemment avec de jolies annonces telles que la nomination du metteur en scène européen (portugais) Tiago Rodrigues à la direction du Festival d’Avignon. Tiago Rodrigues n’a cessé de nous cueillir et de nous enchanter à force de délicatesse et de finesse. Depuis la présentation de By heart jusqu’à Antoine et Cléopâtre en passant par Bovary ou encore son occupation du Théâtre de la Bastille puis son travail avec les étudiants de la Manufacture à Lausanne “Ça ne se passe jamais comme prévu”…, ses spectacles ont révélé son acuité et sa sagacité, sa lecture des œuvres et sa compréhension de la trajectoire des êtres, son intelligence scénique et sa manière de tenir la barre tendue droit vers ce que seul le théâtre peut. Il sera accompagné, entre autres, d’Anne de Amegaza, éternelle complice de la Compagnie Louis Brouillard dirigée par Joël Pommerat, signant ainsi la promesse d’un duo d’une grande justesse. Ce numéro 238 se nourrit de la réouverture des salles et des implantations de festival avec, toujours à Avignon, la livraison d’un nouveau gradin dans la Cour d’Honneur, de spectacles dont la découverte des masques de Louis Arene, du cirque Bekkrell, le plateau conséquent du mariage de Rone et (LA)HORDE, celui du Soulier de Satin et de La Mouette.

La vie revient et la joie aussi.

Bonne lecture

Géraldine Mercier, rédactrice en chef

Sommaire du n°238

En couverture : Trame support destinée au plancher niveau bas – Photo © Christophe Raynaud de Lage

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