Poings, c’est un texte écrit par Pauline Peyrade. C’est la valse à cinq temps d’une résurrection. C’est une femme qui se réveille et se révèle à elle-même. C’est l’anatomie d’une relation toxique. Ce sont les fantômes que l’on charrie sans s’en apercevoir et qui figent notre vie, malgré nous, dans un néant indescriptible. Poings, c’est aussi une conversation qui se poursuit avec Céleste Germe et Das Plateau(1). Face à la puissance des mots, il fallait convoquer un style. Après la création remarquée de Bois Impériaux, l’équipe s’est remise au travail avec le scénographe James Brandily et après un temps d’expérimentation à l’ENSATT (École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre).
Valse à cinq temps
Ouest, Nord, Sud, Points, Est. Ainsi est séquencé Poings. Trois personnages – Toi, Moi, Lui – réduits à deux par Céleste Germe. Toi et Moi ne font qu’une. “Pour moi, c’est une seule personne. Une personne écartelée, scindée. Comme si le sujet était la division de l’être. Comment sommes-nous présents à nous-même ?” Une fois le choix opéré, et à la suite de l’expérience de Bois Impériaux où le dispositif fixe était une boîte à magie, il