Phoebe Greenberg

“Mon but est d’être toujours à l’écoute de ce qui vient”

La mécène Phoebe Greenberg est une des personnalités phare de la culture au Canada. Après un passage par Paris et une carrière dans le théâtre, elle a ouvert à Montréal deux structures destinées à valoriser la création. La Fondation DHC/Art organise des expositions de figures majeures de l’art contemporain. Le Centre Phi promeut auprès du plus grand nombre des œuvres situées aux confins des arts plastiques, des nouvelles technologies et du spectacle vivant.

Depuis quand avez-vous cet intérêt pour l’art en train de se constituer ?

Phoebe Greenberg : Durant les années 80’ j’étais à Paris où j’ai suivi les cours de l’École de théâtre Jacques Lecoq. J’ai alors rencontré des artistes, plutôt dans le domaine de l’art contemporain. J’ai été fascinée par le parcours de certains, par le contexte et les idées qui se développaient dans ce milieu. Lorsque j’ai eu quarante ans, j’ai décidé d’arrêter mes activités de comédienne et de productrice de théâtre. J’avais l’idée de créer une fondation destinée à rendre l’art accessible. L’art contemporain était alors essentiellement présent soit dans des galeries ou dans les grands musées. Mais les fondations étaient, elles, souvent dédiées aux collections personnelles

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